Premier "patient".

(Je préviens tout de suite, je vais faire une description de l'infirmerie, donc je m'en excuse d'avance. Si elle ne vous convient pas, prévénez moi par mp ou, pour les adnim ou modo, corrigez directement ^^. Merci!)

Donc, les voilà tout deux en route pour l'infirmerie. Muriel ouvrait la marche, et le docteur Valens le suvait de près, enfilant sa blouse sur le chemin, et tentant de recoiffé un peu ses cheveux. Choses pas facil, ils avaient décidés d'être un peu indiciplinés.

Bref, quelques couloirs plus tard, ils arrivèrent devant la porte, celle que le panneau qualifiait d'"infirmerie", oui oui, regardez, juste là, au dessus, vous pouvez pas le manquer.

L'infirmier passa alors devant, il devait dévérouiller la porte, quand même.
Il inserra la clef, qu'il avait sortit au préalable d'une poche de sa blouse, et la tourna jusqu'à entendre un petit déclic. Voilà.

Il ouvrit la porte et d'un sourire, insita le gamin à entrer le premier.

La salle était plutôt spacieuse, vue sa disposition. Les quatres lits étaient alignés perpendiculairement au mur, et séparés par des rideaux blancs, histoire que, si on voulait un peu de tranquilité, on les tirait et voilà. Le tout était blanc, et au fond, près de la fenêtre, était placé un bureau. A ses cotés, une armoire à pharmacie, et si on regardait attentivement, dans un coin, des cartons étaient superposés les uns sur les autres. Il venait d'arriver, n'oublions pas.

Enfin, voilà, c'était son lieu de travail.

Muriel avait suivi en silence l'infirmier, à vrai dire, il venait à peine de se rendre compte de l'impact de ce qui c'était passé dans les bains... Ce n'était que maintenant qu'il réalisait le double sens des phrases qu'il avait dites ! Le rouge pointa sur ses joues à cette constatation... Enfin ce qui avait était dit était dit, et puis après tout, il était pas mal cet infirmier ! Cette pensée le fit tourner pivoine ! Surtout après la dernière phrase que l'homme lui avait murmuré à l'oreille avant son début de crise... Si bien que le jeune lycéen ne vit pas le temps passé et fut surpris d'arriver déjà devant une porte, qui arborait au dessus de son encadrement un beau : "infirmerie". Il observa l'homme ouvrir la porte, et passa donc en premier puisque cela lui était si gentiment demandé.

C'était la première fois qu'il voyait la pièce, et en fait, elle était comme toutes les infirmerie ! Trop blanc à son goût... ça faisait trop aspirine... Son regard continua son parcours et tomba sur le bureau puis l'armoire à pharmacie, et un ramassi de carton ! Apparement le docteur n'était pas ici depuis très longtemps... Le rouquin s'avança dans la pièce, ce dont il avait besoin devait se trouver dans l'armoire après tout. Mais bon il se stoppa tout de même au milieu de la pièce, politesse sans doute.

Une fois le gamin entré, il alluma la lumière. 2trange, l'ambiance était tout de suite différente. Calme, reposante. Etait-ce lui? Ou simplement l'arrangement de la pièce qui faisait ça?

Passons, ça n'a pas vraiment d'importance. Alors que Muriel se stoppait au centre de la pièce, lui passa prèt de lui, posant sa main sur l'épaule de l'élève alors qu'il allait vers l'armoire.

"Prenez place sur un des lits, je suis à vous tout de suite."

Là encore, ça aurait pu être un sous entendus. Mais dans ce cas, ce n'était pas de sa faute, promis!

A son bureau, il prit un stétoscope (ces bidules que les médecin ont autour du cou, pour écouter le coeur ou les poumons....), et dans l'armoire, une boite contenant le précieux Ventolin. Il savait bien qu'il en avait rangé hier soir!

Ceci pris, il retourna vers son patient.

"Et retirez votre chemise, ainsi je pourrais faire un petit bilan de santé. Au fait, vous passerez la nuit ici, vous pourrez partir demain matin, tôt, si tout va bien."

Il souriait en disant cela, se voulant rassurant. Et puis, il n'allait pas laisser sortir le gamin alors qu'il avait failli avoir une crise d'asthme. Il se sentait concerné tout de même.

Avec un peu plus de luminosité, il était vrai que la pièce était plus accueillante, et encore plus avec son infirmier (enfin la c'est lavis de la joueuse^^") !

Muriel frémit légerement en sentant la main de l'homme se poser un instant sur son épaule, mais il mit ça sur le dos du fait qu'il était tendu à cause de sa crise... Il acquiesca à l'injonction de l'agent médical, et prit donc la direction du lit le plus proche c'est à dire le deuxième en partant de l'entrée. Il s'assit timidement, il constata qu'ils étaient plutôt confortables, assez moelleux même... Le lycéen regarda l'homme se munir de ses instrument de tortures, oui, oui torture, un stétoscope se transforme en ça quand on est chatouilleux, avais-je ommis de préciser qu'il l'était ? Enfin bref, point positif, il aurait à nouveau un ventolin en état de marche.

"Ah oui..."répondit-il en commençant à enlever le peu de boutons de sa chemise.

Par contre la suite de la phrase le fit plus réagir.

"La nuit ?! Mais mais non je peux pas, j'ai plein de trucs à faire ! Et puis c'était qu'un début de crise ! ça m'arrive souvent, ce n'est pas grave vous savez ! En plus vous allez me donner un ventolin, il n'y a aucun danger..."dit-il en se rapelant qu'il n'avait strictement fait aucun des devoirs qu'il avait pour le lendemain.

Les joues du garçon étaient toujours rosées, à croire que c'était devenu leur couleur naturelle... N'empêche qu'il ne voulait pas vraiment passer la nuit dans l'infirmerie... Surtout que le bain ne lui avait pas mieux fait comprendre ses mathématiques ! Il défit tout de même sa chemise, dévoilant son torse imberbe et dans son dos, une fine cicatrice a laquelle avec le temps, il ne faisait plus attention.

Valens attrapa au passage un bloc note. En avançant, il y avait noté quelques choses, ou plutôt, semblait l'avoir fait. Impossible de vérifier que déjà il glissait ses notes dans sa poche.

Il s'assit près du jeune. Ou plutôt, pour être excate, légèrement derrière.

"Il n'y a pas de "mais" qui tienne. Ordre du médecin, vous passerez la nuit ici. Je tiens à ce que vous vous reposiez. Et ne vous inquiétez pas pour vos devoirs, je vous laisse le choix: soit je vous aide, soit je vous donnerais un mot pour vous excuser."

Après cela, il placa le stétoscope sur ses tampe, tenant l'autre bout dans sa main. De l'autre, il passa ses doigts légèrement sur le dos du jeune homme, avant de donner ses instructions.

"Maintenant, insiperez et expirez."

Surement que Muriel connaissait cette exercice. Du coup, il pouvait vérifier plus amplement la respiration du jeune homme.

Au fait, présisons une chose: quoique Muriel dise, Valens n'en demordra pas. Le gamin resterait sous son contrôle pour la nuit.

Muriel voulut répliquer, mais en fait, il ne sut pas quoi dire... Et puis en plus il n'en eu pas vraiment le temps puisque l'homme vint s'assoir presque à coté de lui, pour l'osculter. Il ne répondit pas pertinament : "Oui, mais justement ici je ne me reposerai pas...", mais il se retint, après tout il n'y avait rien eu entre eux, donc c'aurait été lui qui ferait des avances, donc non, pas dire bêtise.

"M'aider, pas la peine ... Chuis un cas desespéré..."répondit-il simplement.

Sous les doigts du docteur, le dos du garçon se cambra légèrement, mais juste à cause qu'il était chatouilleux, vous imaginez pas autre chose ! en plus de cela, il se mordit la lèvre pour se retenir d'éclater de rire, mais ce n'était pas le but de l'exercice de le faire rire.

"Oui, oui..."murmura-t-il en se retenant toujours de rire.

Je vous l'avez bien dit que le stetoscope était une torture ! Et c'était sans compter les doigts du médecin, un vrai tortionnaire en fait l'infirmier... Cependant Muriel tenta d'inspirer et d'expirer calmement... Esperant bien que si ça ne posait pas de problème, il pourrait partir ! Bref les deux personnes avaient deux avis bien différent !

Le médecin oscultait son patient en silence. Il écoutait attentivement bruit des poumons , de la respiration du jeune asthmatique. Il étaitt un peu inquiet au départ, mais visiblement, rien n'était alarmant.

"Faites moi confiance, rien n'est désespéré. Surtout pas vous, vous êtes entre de bonnes mains."

Il lui sourit, finissant par la même occasion sa consultation. Il se redressa, retira l'instrument de ses oreilles, et se plaça devant le malade.

"Tout semble revenu dans l'ordre. Tant mieux. Vous pouvez vous rhabiller."

Il passa ses mains dans les cheveux du rouquin, avant d'aller à son bureau pour noter ses constatations. De là, il ajouta.

"Et pas la peine de discuter, vous resterez ici cette nuit. Il devrait y avoir de quoi vous changer dans le placard près du lit."

Il désigna le premier lit, en effet, dans un coin, il y avait une armoire de bonne taille, où devait être rangé des couvertures et quelques autres affaires, au cas ou.

Vraiment dur de ne pas rire avec ce truc... Pire que les plumes du moyen âge pour les chatouilles... Mais lui le savait bien qu'il n'y avait rien de grave, ça lui arrivait tellement souvent ce genre de pseudo crise, ce n'était rien comparé à ses vraies crises...

"Si... moi et les mathématiques sommes desespérés, même entre vos mains expertes..."répondit-il avec un fin sourire, là il savait le sous entendu !

Il fut soulager de voir la torture s'arrêter, à force il aurait fait saigner sa lèvre à la mordre comme ça. Il ne fut pas le moins du monde étonné d'apprendre qu'il allait mieux... Et puis c'était la faute de l'infirmier !! Il n'avait qu'à pas lui dire des choses .... boulversantes. le garçon rougit légèrement en sentant les mains dans ses cheveux qui il fallait bien l'avouer étaient très beaux.

A la deuxième affirmation, il perdit ses rougeurs, il allait bien et on le sequestrait ici ! Il s'avança vers le bureau du docteur, et s'assit sur les genoux de l'agent médical.

"Je ne bougerai pas de vos genoux tant que vous me permettrez pas de partir !"affirma-t-il avec conviction.

Il en avait même oublié de se rhabiller tellement l'annonce de son emprisonnement l'avait révolté, mais ses arguments n'étaient peut-être pas les bons....

"Je vous assure que je pourrais vous aider."

Soit il répondait au sous entendus, soit il parlait des mathématiques...Allez savoir.

Il lui sourit, finissant son rapport. Enfin il tenta de le faire. Et voilà que Muriel s'approchait du bureau. Il referma le dossier. Après tout, c'était confidentiel, et il était tenu au secret. Même si là, c'était au patient, qu'il cachait son rapport.

Sans savoir ce qu'il ce passait, le voilà se retrouvant avec le jeune homme sur les genoux. Etait-ce là une invitation? Et bien, il perdait pas le nord, ce jeune patient. Ah, tiens, voilà l'explication.

Hum. Il ne bougerait pas à moins d'avoir la permission de sortir? Ben tiens, s'il tentait d'intimider Valens, c'était raté. Et bien, nous verrons bien.

Et toc, chose promise, chose due. Il passa ses mains autour des hanches du gamin.

" Très bien, vous pouvez rester sur mes genoux alors."

Un petit sourire en coin, une voix qui tendait vers le défit, avec un mélange légèrement suave. Et c'était repartit. enfin, espéront que cette fois, Muriel savait où il mettait les pieds.

Oh Muriel ne doutait pas du tout du fait que le médecin pouvait l'aider, dans un tas de domaines, mais les mathématiques, même les plus déterminés s'étaient découragés devant sa nulité, enfin demi nulité, il réussissait toujours à avoir un demi point de présentation...

Le lycéen remarqua qu'on fermait son dossier, sans doute avait-il finit, ou alors on lui caché des choses le concernant... On avait découvert ses origines marsiennes ? A cette idée, il sourit, mais s'assit sur les genoux de l'homme en premier lieu ! Même si sa menace tenait plus de la provocation finalement, il s'en rendit compte un peu tard, il n'était plus un gamin alors ce genre de chose pouvait être tentantes, surtout là après ce qui c'était passé dans les bains. Mais après tout... Peut-être que ça marcherait quand même...

Enfin même si Muriel s'attendait à ce genre de réaction, il rougit légerement en sentant les mains de l'homme sur ses hanches... Mais il ne tenta pas de se défaire de l'étreinte, après tout, il ne bougerai pas tant qu'on ne le laisserait pas sortir.

"Mais je ne compte pas en bouger, docteur."répondit-il d'un ton légèrement provoquant, mais pas trop non plus, juste ce qu'il fallait.

Il s'assit d'ailleurs un peu plus confortablement pour confirmer ses dires, appuyant un peu plus son dos contre le torse du médecin. Rien n'était plus tête de mûle parfois qu'un de La Meriyan !

Si un De La Meriyam pouvait être têtue, imaginez ce que pouvait être Valens.

Il ne comptait donc pas bouger de là, hein? Très bien, qu'il reste donc, ce n'était pas pour déplaire l'infirmier. Et puis, il ne changerais pas d'avis: le petit resterait, point final. De plus, cette petite provocation l'amusait bien, c'était un jeu qu'il ne connaissait que trop bien, alors pourquoi s'en priver.

Il posa donc sa tête sur l'épaule de Muriel, visage tourné vers son cou. Tant qu'à faire, ajoutons à ceci un léger soufle. Et aussi, resserons un peu l'étreinte qui les liait désormais.

"Ca me ravis de voir que ma compagnie vous plaise tant. Prenez vos aises, je prendrais les miennes."

C'était repartit pour les doubles sens. Mais maintenant, ça en devenait presque une invitation à continuer. A aller plus loin. Et bien quoi, l'épisode des bain avait été quelque peu frustrant dans un certain sens, vous ne croyez pas?

(Déso pour le retard...)

Deux têtes de mules ça donne : une belle nuit en perspective ?....

Bien sur qu'il ne bougerait pas, même sous les pires tortures, il ne bougerait pas ! Que ça plaise au docteur, n'était même pas la question... Enfin si il s'en réjouissait tant mieux... M'enfin ce n'était pas le but recherché... Et si ça lui plaisait, ça voulait dire qu'il n'avait vraiment aucune chance de partir.... Vraiment c'était injuste, pourquoi fallait-il que ses plans tombent tous à l'eau comme ça ? Elle était pourtant bien trouvé l'idée du chantage....

Une touche de rouge en plus aux joues du jeune homme... Ce souffle dans son cou et puis ces maisn autours de sa taille... Certes ce n'était pas déplaisants, mais un peu gênant... a croire qu'il se cherchait mutuelement...

"Mes aises... Ne vous en faites pas je les prendrai... "répondit-il avec un fin sourire en se blotissant un peu plus contre le docteur.

Il fallait dire qu'il faiait pas très chaud quand même, et sans sa chemise, le lycéen avai un peu froid, mais pour rien au monde, il ne bougerai pour s'habiller plus... la solution était de demander à être réchauffé !

"Jai froid... Vous pourriez pas y remédier ? "demanda-t-il d'une petite voix.

Que lui importait, il était bien là. Et le jeune homme aussi semblait être à ses aises désormais.

Notre médecin en profitait bien, ses mains caressants doucement, et en prenant des précautions contre les chatouilles, le ventre du soi disant malade.

Tiens, c'est bien vrai qu'il ne faisait pas très chaud...Quel idiot: Valens avait oublié le chauffage avec tout ça! Et puis finalement, non, ça n'avait pas une grande importance, vue la proposition offerte... Non non! Docteur Heise, veuillez reporter vos pensées sur votre métier.

Bref, il attrapa le jeune homme pour le soulever, pas sans difficultées bah, le jeune homme pesait tout de même quelque chose. Il alla donc le larguer sur l'un des lits.

"Et puis je savoir comment pourrais remonter la température de la pièce, je ne suis qu'un modeste infirmier."

Le tout accompagné d'un petit sourire charmeur.

Muriel ne pouvait s'empêcher de prendre des teintes de plus en plus tomate... Il fallait avouer que les caresses n'étaient pas du tout désagréables, mais c'était un peu gênant quand même... Mais bon ça avait l'avantage de tenir un peu chaud, et quand on a vraiment froid, on est pas à ça près.... Et puis, il faisait vraiment froid... Oubliez le chauffage, on se demandait vraiment si l'oubli n'était pas légerement volontair... Parce que s'il n'y avait pas eu d'oubli, pas de proposition, donc pas d'oprtunité, non, c'était vraiment suspect comme oubli ! Mais fort heureusement le jeune lycéen n'en savait rien, empli d'innocence qu'il était...

Il poussa un léger cri, quand il eut la surprise de se retrouver soulever dans les bras de l'homme, -et il fallait aussi préciser, que le porteur ne semblait pas très puissant- il s'accrocha à lui de peur de tomber par terre. Et quelle ne fut pas sa peur quand il se vit lancer sur un lit, avec autant de grace qu'un sac à patates.

"Ben vous devez bien connaître quelques trucs pour augmenter la température... Ou vous avez besoin que je vous aide à les apprenne... "demanda-t-il en attirant l'homme à lui.

Il entoura le cou de l'homme de ses bras fin, et posa ses lèvres sur celles de l'homme, d'une manière plutôt chaste, mais son sourire et ses yeux en disaient long sur ce qu'il voulait. Ne dit-on pas que dirère chaque ange se trouve un etit démon ?