[Work in Progress] DO NOT DISTURB.

Pendant le trajet local d'arts/sa chambre, Thanatos n'a pas parlé. Il ne sent que trop que Jeff est assez pressé, à sa manière de le pousser un peu, sans méchanceté. Il n'a pas pensé non plus d'ailleurs, ça ne lui réussit pas. Il n'est pas descendu de son nuage rose - que nous nommerons entre nous "Fairy Land" - et c'est tant mieux pour lui, il n'a jamais été aussi heureux de sa vie. Ou presque, s'il cherche bien il retrouvera deux-trois bons souvenirs... Il lève sa main fine pour pousser le panneau de bois clair, et entre, sans lâcher les doigts de Jeff. A-t-il senti que le blond les serrait un peu ? Aucune idée, aucune importance. Il jette un regard circulaire dans la pièce. Avec un propriétaire aussi haut en couleurs et exotique, on pouvait espérer une pièce avec du sable chaud, un cactus portant un chapeau de cow-boy, le tout agréablement parfumé à la tequila... Non non. La pièce est strictement comme on lui a donné. Aucun poster, aucune image à lui, aucun objet personnel - à croire qu'il n'en a pas. Par contre, la chambre n'est pas tellement bien rangée, il y a des fringues abandonnées au sol, et, chose étonnante, des tonnes de couvertures diverses - ça va des carreaux écossais aux petites marguerites, en passant par les champignons bleus -, toutes en polaire.

Il a un léger soupir, un adorable sourire d'excuse, va tasser ses vêtements dans la penderie sans les replier, ramasse quelques-unes des couvertures, et va les empiler dans le désordre sur le lit. Apparemment, il tient aussi du chaton l'habitude de dormir enfoui dans un cocon confortable...

Une fois cela fait, il revient vers Jeff avec un sourire, prend le taureau par les cornes - façon de parler ! - en passant ses bras minces autour du cou du blond, pour lui poser un baiser sur les lèvres. Rapide, mais affectueux. Il laisse filtrer vers lui un regard qu'il fait tout doux.

Pas un mot ne semble vouloir s'échapper des lèvres alléchantes du prostitué et Pullman ne brise pas le silence. Que dire de toute manière...
Ils ne tardent pas à atteindre la chambre quelque peu désordonnée du jeune homme. Grand Dieu que ce petit bout d'homme est désirable. Plus remonté que jamais Jeff sent un sourire tirer les commissures de ses lèvres pincées. Il ne fait guère attention à l'habitat du chaton, trop occupé à scruter le moindre de ses gestes pour s'en délecter. Il adore sentir ce genre de frissons remonter le long de ses membres et sentir approcher le moment fatidique.
Le jeune homme s'approche de lui et l'enlace délicatement avant de déposer sur ses lèvres un léger baiser qui le retourne de fond en comble. Quelle agréable sensation qu'est la sienne en cet instant... Celle de ne pas avoir à se presser et surtout de se dire qu'il va pouvoir s'occuper à sa guise de ce petit bout d'amour.
Après tout, même les plus cruels des hommes désirent un jour un peu de tendresse. Pour ce qui est du cas de Jeff -étrange cas je vous l'accorde- il recherche tout le temps un peu de douceur mais se complait dans sa brutalité...

Son regard se fait vague tandis qu'il observe tendrement le visage de Thanatos. Qui sait l'être qui se cache derrière ses yeux d'une mélancolie dissimulée ?...

Les mains habiles du vice-président se posent avec lenteur sur les hanches du Péruvien sans qu'il ne cesse de fixer son regard. Que peut-il bien imaginer de lui ? Sûrement les mêmes choses que pensent tous les autres, les choses que lui même pense à son compte... Cet être imbu de sa propre personne, sûr de lui et empreint de confiance, d'apparence incapable du moindre sentiment. Il a beau être bien souvent intimidant, il ne se connait guère lui-même...

Alors que ses paupières se ferment, il retourne à l'assaut délicat des lèvres de la "petite pute", avant de couler dans son cou.

Alors qu'il range ses couvertures, le latino se laisse aisément admirer, sans plus rechigner que ça : sans être prétentieux, il sait très bien qu'il est hautement désirable. N'est-ce pas là son "fond de commerce" ?

Il colle son ventre contre celui de Jeff quand ce dernier pose ses mains sur ses hanches. Il aime bien ce contact, assez étrangement, ça le rassure. Il soutient sans insolence le regard du blond, se demandant vaguement à quoi il pense en le regardant ainsi... Ce qui l'a conduit à exercer son "métier" actuel ? Non non, il ne mérite pas tant d'attentions... Pour masquer ses pensées qui commencent de nouveau à se noircir, comme sous l'effet d'un vilain gaz colorant, il sourit à nouveau, puis exécute une adorable mimique. Il frotte le bout de son nez contre celui de Jeff, démontrant par là qu'il est câlin à l'extrême. En fait, il aime bien le Vice-Président. Certes, il a une réputation de violeur patenté et de pervers fini, mais Thanatos n'accorde aucune espèce de crédit aux rumeurs. Et puis, il en a fréquenté de bien pires, le genre qui aime carrément faire mal... Ca l'a traumatisé, l'pauvre chaton, alors du coup, il préfère autant Jeff.

Il répond avec légèreté au baiser donné par le blond, puis étire son cou sous ses lèvres, fermant lui aussi les yeux. De longs frissons sensibles lui parcourent le dos, partant des reins, et il se serre un peu plus contre Jeff. A retenir : le cou est une zone érogène au possible chez le Thanatos.

Le petit Péruvien est adorable. Oui adorable c'est le mot juste. Habitué aux aristos coincés du trou d'bal, hautain et gratuitement méchant, voire aux jeunes hommes un peu trop banals, ce cher Pullman est particulièrement attentif à tout ce qui est attendrissant... Après tout, les seuls ayant réussi à s'attirer sa douceur ne sont autres que des personnes tout bonnement à croquer.
Il pince sa lèvre inférieure quand Monsieur Chaton vient chatouiller son nez du sien.
Il a depuis tout à l'heure remarqué que le cou de Thanatos est LE point à titiller. Et il s'en amuse si je puis dire en renouvellement ses cascades de baisers le long de la gorge du prostitué. Quant à ses mains, elles se baladent... Le jeune homme s'est collé à lui et il sent chacune de ses inspirations, chacune de ses vibrations.

Il a envie de parler. Il ne sait pas pourquoi mais il veut rompre ce silence. Discuter un peu avant de passer aux choses sérieuses, juste histoire qu'elles n'arrivent pas trop vites...

Ses mains viennent se poser sur les joues de Than et il remonte sa petite bouille à lui. Après avoir à nouveau effleurer ses lèvres, il stoppe son visage face à celui de cet ange et élève doucement sa voix.

"Pour en revenir aux conditions... Tu as ce qu'il faut ici je suppose..."

Ceci est clairement évident mais il se renseigne tout de même.

"C'est juste que..."

Un petit sourire se dessine sur sa bouche rose. Sourire simple et de signification impénétrable.

"Je n'aimerais pas finir castrer..."

Alors qu'il attend une quelconque réponse, ses prunelles dérivent doucement sur le coin du visage hallé du garçon et se posent su une longue mèche d'un noir d'ébène. Du bout des doigts, il la place délicatement derrière l'oreille de Thanatos...

Thanatos, hyper docile dès qu'on s'en prend à lui gentiment, reste collé contre Jeff, yeux à demi-fermés, appuyé contre lui. Aussi étrange que cela puisse paraître, le latino ronronne. Mais ronronne réellement, comme un chat le ferait, son corps vibre doucement contre celui du blond, une sensation bizarre, mais assez agréable. Quand Jeff redescend ses lèvres dans son cou, ses yeux se ferment, il se remet à frémir de manière incontrôlée, sa colonne vertébrale se raidissant. Il entrouvre les lèvres, puis, finalement, les referme, ses dents venant mordre dans sa lèvre inférieure. Si Jeff s'amuse ainsi, qu'il continue, ça ne dérange absolument pas Thanatos... Il a un léger soupir quand Jeff le lâche, fronce du nez, et pose ses grands yeux sur lui, bien obligé, de toutes manières. Il répond un peu timidement au baiser, et écoute attentivement le Vice-Président. Il a bien plus l'air d'un démon que d'un ange. Quant à savoir ce qu'il est réellement... Than est tout simplement humain, il tient de l'ange et du démon, en proportions raisonnables. Il esquisse un léger sourire, presque comme pour s'excuser.

"On peut dire que je suis armé jusqu'aux dents, pas de souci à se faire..."

Puis l'étirement de ses lèvres s'agrandit, prenant une dose pimentée de moquerie gentille.

"Je ne peux pas encore te dire si ça serait dommage..."

Il n'en dira pas plus sur ce qu'il en pense, mais quiconque veut un rapport détaillé n'aura qu'à demander... Hors autres élèves et représentants de l'autorité dans ce lycée. En gros, "quiconque", c'est Jeff tout seul. Il ronronne toujours, souriant quand Jeff remet sa mèche de cheveux en place. Une fois cela fait, il resserre un peu ses bras contre la nuque du blond, assurant sa prise - Bébé Chat aurait-il des ascendants jaguar ? Méfions-nous... -, et sa langue curieuse passe entre ses lèvres ouvertes pour aller chatouiller la commissure des lèvres de Jeff. Etrange coutume qu'a le latino, mais vraiment pas désagréable... Malgré cette avancée gonflée, il prend son temps, s'accordant avec Jeff qui n'a manifestement aucune envie d'aller trop vite.

Quand Than répond à sa question, il hausse ses sourcils d'un air équivoque, montrant avec complicité qu'il s'en doutait bien. Après tout c'est son job... A vrai dire, le vice-président a du mal à réaliser qu'il tient entre ses bras un prostitué. Dans le milieu d'où il vient, il en a rarement croisé... En fait jamais, c'est la première fois. Oh ce n'est pas lui que ça va déranger ou quoique ce soit ! Le Péruvien est le genre de petit bout qui plaît outre mesure à notre cher et aimé Jeffrey Pullman... Un air fragile et doux, un peu vicieux caché... Parfait !

Puis le voilà qui fait un peu d'humour. Une sorte d'humour où il s'y connait. Il sourit gentiment à la moquerie. C'est la vérité après tout, il ne peut que bien le prendre.
Durant l'espace d'une demi-seconde, il s'apprette à rétorquer un "Oh oui, ce serait vraiment dommage pour toi !" mais... Mais qu'en sait-il ? Le seul qui semble prendre du plaisir avec lui c'est Lou mais... Lou, c'est Lou. Il fait peut-être semblant, qui sait ?
Après tout, qu'est-ce qu'un violeur sait de son aptitude à faire du bien aux autres ?
Décidément aujourd'hui, les mauvaises pensées de Pullman refont surface en force dans sa tête de gros méchant pas beau... (QUOI ? Pas beau ???)

Après avoir attraper du bout des dents la langue rose et joueuse du latino pour la mordiller, il baisse sa tête pour l'appuyer sur une épaule du brun. Accompagnées d'un soupir lascif, ses mains ondulent sur les hanches de Than qu'il redessine lentement, avant de glisser le bout de ses doigts sous son haut pour venir tourner autour de son nombril.

"Tu me donneras ton avis après avoir tester."

Sa voix est sérieuse. Trop peut-être.
Les yeux fermés avec neutralité, il est plongé dans la concentration qu'il met à percevoir de son toucher les moindres aspérités du ventre du prostitué.

Ah oui, on peut dire que Thanatos et Jeff sont originaires de deux planètes différentes. A vrai dire, le latino a du mal à imaginer seulement ce qu'a pu être l'enfance du jeune homme qui lui fait présentement face. Enfin, si, il l'imagine, mais en exagéré... Il fronce du nez, finissant par se demander si ce qu'il imagine est juste. Il a de forts doutes là-dessus, puis décide que ce n'est pas si important que ça. S'il plaît bien à Jeff, la réciproque est vraie - tant qu'il ne pense pas que ledit Jeff est son client - et il est positivement ravi de sa position.

Par contre, il craint de l'avoir blessé avec sa petite boutade. Au début, il semblait l'avoir bien pris, mais finalement son expression s'est rembrunie, après un instant de réflexion. Il prend une expression contrite et désolée tout à fait adorable, exécutant une petite moue. Et, rassurons la joueuse, Than trouve Jeff très beau.

Il se laisse mordiller la langue, surpris, mais ne proteste pas ; celui qui a commencé avec ses manies bizarres, c'est lui. Quand Jeff pose son front contre son épaule, il resserre un peu ses bras autour de son cou, ne se faisant pas protecteur, mais encore un peu plus câlin. Il ferme lui aussi les yeux, préférant mieux ressentir les caresses de Jeff, sans aucune indication visuelle. Il ne cesse plus de ronronner, ses lèvres se posant par intermittence dans le cou offert du blond. Il rentre le ventre quand les mains de Jeff - qu'il trouve trop froides ! - passent sous son t-shirt, étouffant un gloussement. Puis il tend la nuque pour mordiller son oreille, murmurant.

"Je te dirais."

Ce qu'il ne précisera pas, c'est qu'il est à tendance frigide. Ca, Jeff a pas besoin de le savoir, hein. Ses lèvres redescendent dans le cou du Vice-Président, un petit bout de langue passant parfois pour caresser la peau.

Le murmure de Thanatos arrache un sourire au blondinet. C'est assez amusant de se dire que l'on va coucher avec quelqu'un pour qu'il nous teste... Mouais en fait pas tant que ça. Et surtout, ce n'est pas son but premier. D'ailleurs en a-t-il un de but ou s'apprette-t-il à consommer le prostitué comme bien d'autres avant lui ?

Il se pose beaucoup trop de questions ces derniers temps. Se remettrait-il en cause ? ... Mais ce serait tellement dommage que Jeffrey Pullman, incarnation même du vice, de la violence et de la méchanceté dans ce lycée de gosses de riches se métamorphose en bel adolescent au grand coeur...

*Aller mec, bouge-toi espèce de larve...*

Et hop ! Voilà qu'il se donne un coup de fouet mental. Oui, en plus d'être sado, il est un peu maso...

D'habitude, ça marche. D'habitude...
Il se redresse, en proie à son émoustillation croissante, et prend le visage du latino entre ses mains. Durant quelques secondes, il ne dit rien, se contentant de sourire comme il le fait toujours, de cet air assuré qui lui colle à la peau et dont jamais personne ne doute. Dans ces yeux se mett à briller cette flamme qu'ont les amants passionnés pendant qu'il scrute dans le moindre détail la petite bouille du Péruvien.

"T'es conscient d'être si..."

Son expression lubrique faisant son grand retour sur ses trait faciaux, Pullman coule un rapide coup d'oeil zigzagant au reste du corps qu'il tient contre lui.

"Attirant. N'est-ce pas ?..."

A dire les choses telles qu'elles sont, on ne peut pas omettre le fait que le blond est assez mal à l'aise dans son espèce de pantalon qui le retient prisonnier.
Un petit ricanement secoue ses épaules et il reprend.

"J'espère être à la hauteur..."

Si les deux garçons en parlaient librement - ce qu'ils ne feront jamais -, Thanatos pourrait assurer à Jeff qu'il n'est absolument pas amusant de devoir coucher avec quelqu'un alors même que l'on en a carrément pas envie, voire qu'on est dégoûté. Allons allons, il ne va pas se plaindre ; de toutes manières, qui peut bien s'intéresser à sa petite vie ? Réponse : personne. Du coup, il garde ses traumatismes, ses expériences, ses impressions etc, pour lui tout seul. Partant de là, c'est pas étonnant qu'il tourne à moitié cinglé. Il garde ses yeux fermés, le corps collé contre celui de Jeff, le sentant pensif lui aussi. Il émet un léger soupir, puis finit par esquisser un sourire sarcastique contre lui-même. Et le pouvoir de Jeff est si grand que la gifle mentale touche également son futur amant offert sur un plateau d'argent. Il se redresse, laisse le blond prendre son visage entre ses mains. Apparemment, il adore faire ça. Il esquisse un nouveau sourire, et répond à Jeff sur un ton bas et câjoleur - une de ses spécialités pour allumer.

"Il paraît que j'en joue beaucoup trop... Et qu'il finira par m'arriver des... bricoles."

Quel ton bizarre pour dire ce mot, "bricole" ! On dirait que ce mot seul prélude un réel paradis des sens. Il a un sourire énigmatique, puis, accompagnant de suite ses paroles, son bassin collé à celui du Vice-Président a un mouvement lascif. Ce qui donne un frottement plus que suggestif. Cela fait, il prend un air tout innocent, démenti par ses dents qui mordent dans sa lèvre inférieure, plus un regard tout à fait fiévreux coulé vers les yeux verts de Jeff. Il prend une expression tout à fait espiègle pour murmurer une phrase carrément amère.

"T'as pas besoin d'être à la hauteur avec moi."

Son rôle, c'est pas de se faire plaisir. Et il le sait.

A cette réponse d'allumeur, Jeff mord sa lèvre d'un air on ne peut plus pervers, scrutant des yeux son futur amant. Ce dernier colle son bassin au sien et il sent vibrer tout au long de son dos un frisson d'excitation. Et puis ce petit air... Le vice-président ricane doucement en s'approchant d'avantage -si cela est encore possible- du corps du prostitué. A sa dernière phrase il ne dit rien. Mais son visage se place à quelques millimètres de celui de Than, ses yeux émeraudes se plantent dans les siens et de tout son corps, il fait doucement reculer le Péruvien. A petits pas, il avance...

Les genoux du prostitué viennent buter contre le bord du matelas et Jeffrey continue de le pousser. Ne s'arrêtant pas là, il ne cesse sa progression et très lentement, fait s'allonger le Sud-Américain dont il vient bloquer la retraite en se penchant sur lui.
Ses lèvres sulfureuses glissent doucement jusqu'à une oreille de Thanatos et un murmure fièvreux s'en élève.

"Ne dis pas n'importe quoi..."

Et afin de lui éviter toute réplique, il vient écraser ses lèvres sur les siennes en un baiser plus brûlant et passioné que les autres.
Biensur que si il se doit d'être à la hauteur. Quand un petit bout de chou s'offre de la sorte, il se doit -prostitué ou pas- de lui offrir sa gratitude héhéhé...

Ils se sont affalés sur le tas de couvertures douces qui avaient été posées en boulette sur le lit et ce n'est pas ça qui va déplaire à Jeff. Ca apporte un petit côté... Disons chaud et intime...

Il finit bien par décoller sa bouche de quelques millimètres de la sienne et par là même rouvre les des yeux embués. Prostitué... Ce mot semble ne plus exister. Le blond n'y pense même plus à vrai dire. Cela ne lui apporte aucune sorte d'importance pour dire les choses justement...
Faire l'amour à quelqu'un... Plus que tirer un coup, quand ce cher violeur obtient de jolies bouilles consentantes et attendrissantes...
Mouais il est le genre de gars à vite s'attacher quand on est gentil avec lui. Bon, heureusement que ça n'arrive que très rarement...

Ses doigts habiles et fins sont pour l'instant blottis entre les mèches soyeuses qui cascadent sur les tempes du Péruvien et son regard s'attarde sur ce visage qu'il s'apprette à chérir, au moins durant les quelques instants qui lui seront accordés.

Thanatos, cils baissés sur ses yeux noirs de chat malin, observe avec une certaine fierté - peut-être mal placée, mais à quoi d'autre peut-il se raccrocher ? - les réactions qu'il fait naître en Jeff. Quand celui-ci se presse contre lui avec l'intention visible de le faire reculer, il se prête fort volontiers au jeu, suivant docilement le rythme imposé par le blond, un sourire aux lèvres. Une fois allongé sous le Vice-Président, son sourire s'élargit un peu, illuminant son visage mince, aux traits secs. Il étire très lascivement son dos souple et long, frottant ainsi son corps contre celui de Jeff - qui n'a certainement pas besoin de ça. Il frissonne en sentant le poids du corps - pourtant largement allégé - de Jeff sur lui. Chacun son truc, lui, il aime cette sensation. Il étire lentement la nuque, et ferme les yeux en sentant les lèvres du blond descendre vers son oreille, lentement, mais sûrement. Au lieu de le mordiller, comme il l'avait cru tout d'abord, Jeff se contente de lui parler à l'oreille. Finalement, c'est peut-être même mieux que ce qu'il espérait : le souffle chaud contre sa peau lui occasionne un long frémissement, et le fait languir un peu plus. Pas trop, après une courte phrase, le Vice-Président lui administre en un baiser que l'on peut parfaitement qualifier de "fougueux". Il l'accueille avec une évidente bonne volonté - se faire désirer n'est plus d'actualité -, entrouvrant ses lèvres minces, laissant la langue de Jeff venir à la rencontre de la sienne.

Il ne laisse pourtant pas son futur amant se focaliser uniquement sur ce jeu, remontant une de ses longues jambes fuselées contre sa cuisse, s'amusant à transformer le mouvement en une caresse des plus indécentes - et suggestives. Sa main droite aux doigts minces vient se poser avec légèreté sur la nuque du Vice-Président. Il est maintenant très clair qu'il n'a aucunement l'intention de le laisser partir. Enfin, pour qu'il parte, il faudrait déjà que le blond en ait l'envie, ce dont on peut légitimement douter. Après le baiser, il garde les yeux fermés un petit temps, percevant le souffle de Jeff sur son visage. Il apprécie le halo de sensations dans lequel il baigne : la douceur des couvertures sous lui, la présence du blond au-dessus, sa jambe pratiquement enroulée autour d'une de celles du Vice-Président. Il rouvre les yeux, protégeant son intense regard de ses démesurés cils très noirs. La main qui était posée contre la nuque descend le long du dos, redessinant à la va-vite, à l'aveugle, les muscles dorsaux à sa portée. Les longs doigts s'emparent résolument du tissu de la chemise pour le remonter vers lui. Objectif : déshabiller Jeff. Il le fait très doucement, presque tendrement. Non, vraiment tendrement. Maintenant qu'il a viré toutes ses mauvaises pensées, il ne cherche plus à savoir que ce qu'il fait là, il le fait juste pour l'argent. Il sait juste qu'il est consentant, qu'il a envie de se donner au blond, et qu'il n'a aucunement envie d'être ailleurs qu'ici. Ca n'a bien sûr pas toujours été le cas. Mais pour une fois que tout se passe bien, il ne va pas couiner pour le principe...

Avec une grande douceur, il fait passer la chemise du blond par-dessus sa tête, souriant en se mordant les lèvres. La bouche part à l'aventure le long du cou de Jeff, taquine, les légers coups de dents alternant avec des passages de langue ardents. Il ferme les yeux, remonte soigneusement le long de la jugulaire, pinçant légèrement, et léchant les petites marques laissées - il sait ce qu'il fait : elles ne resteront pas bien longtemps, celles-là. Il remonte vers les lèvres de Jeff, leur administre un coup de langue arbitraire - mais très affectueux -, et fait les yeux doux à leur propriétaire. Après avoir envoyé sa chemise au sol. Sa jambe, qui s'était fait quelque peu oublier, reprend "du service", en redescendant le long de celle du blond, lentement. Il réprime une cascade de frissons - c'est ce qui arrive quand on pense à la suite -, et se couche complètement contre ses plaids en polaire - il était légèrement surélevé pour atteindre le visage de Jeff.

Ainsi complètement abandonné, offert, il se remet à étirer son dos, très lascivement, coulant un regard tout ce qu'il y a de provocateur vers le Vice-Président. Il se charge lui-même de retirer ses deux t-shirts - celui à manches longues et celui à manches courtes -, mode peau de lapin, libérant un parfum agréable, le même que celui qui émanait de son cou. Mais en plus fort, en plus profond : normal, son odeur corporelle, sombre, sensuelle, intensément sexuelle en fait, est plus forte sur son torse. Il sourit à Jeff, d'un air innocent, et reste ainsi, les muscles des abdominaux étirés, les bras relevés au-dessus de la tête, ses deux longues mèches de cheveux éparpillées autour de son visage mince. Il attend, juste, voir les réactions du blond. A chacun son boulot, à Jeff de se bouger à présent... Les frissons - de froid ? - qui parcourent sa peau fine et hâlée sont visibles, ainsi que les mouvements légers des muscles - pas extrêmement développés, mais clairement dessinés, fins et secs.

[En espérant que ça t'inspire plus que le premier essai ! En même temps, l'était pas terrible, le premier essai en question... XD.]

(Oui, il m'inspire ce soir... C'est parti.)

Les mouvements se font plus sûrs, plus expérimentés, loin de la façade timide revêtie lors de minutes précédentes se dévoilent le véritable visage de ces deux êtres liés par le sort au même vice.
Sensuellement, une des longues et aguicheuses jambes de Thanatos vint le caresser, de son mollet à sa hanche. La température de l'atmosphère sembla alors augmenter sensiblement de plusieurs degrés et le regard de Pullman, s'éclaira enfin de cette lueur qu'on lui connaît. Générique annonciateur de la suite, le grand blond aux allures de prédateur s'éleva en pompant lentement sur ses bras, ses mains appuyées de chaque côté des épaules du prostitué... Tandis que la main habile du Péruvien vint se poser avec la plus pure des douceurs sur sa nuque, il tendit doucement le cou en arrière comme frémissant à ce contact. Ses paupières paraissèrent se fermer quand son visage se donna au ciel mais en vérité, ses prunelles aux teintes minérales intenses restaient fixées en direction du visage hâlé de Than.
De haut il le toise...

Son bassin ainsi offert aux hanches ouvertes de la petite pute s'y pressa incontrôlablement, avec une lenteur mesurée et experte. Jusqu'à présent retranché dans son semi-mutisme et ce calme inhabituel, Pullman sembla avoir décider de ne plus cacher son masque lubrique et sadique... Lèvre inférieure compressée par des incisives désireuses de chair, il redressa son torse fuselé de muscles vifs et leva ses bras, permettant au brun de le libérer de sa chemise. Le petit bout d'homme tenta alors l'aventure en plongeant son affection au creux de son cou. Le violeur à genoux offrit sa gorge pâle et tendre à la langue expérimentée de Thanatos en reversant cette fois-ci totalement sa tête en arrière, ouvrant ses lèvres pour laisser s'échapper ses expirations appréciatrices. La lenteur sensuelle semblait avoir pris le dessus sur ses gestes, guidant une de ses mains dans les cheveux du Péruvien. Quand ce dernier deccéléra la progression de ses dents taquines et provocantes, il fit redescendre son visage face au sien. Il reçut alors un coup de langue et un petit sourire mystérieux se dessina délicatement sur sa bouche. Comment se contenir face à ce regard de braise, encourageant et presque suppliant ?
La jambe qui était venue se caler sur sa hanche fit son grand retour le long de son tibia tandis que le prostitué se rallongeait sur ses couvertures. Il ne tarda pas à enlever de lui même les tissus qui bloquaient l'accès à son corps si désirable, dévoilant par la cambrure parfaite de sa colonne son ventre parfait et cette fameuse odeur pimentée et enivrante qui s'infiltra insidieusement au creux des narines sensibles du vice-président.

Jeffrey, dont l'expression faciale était neutre et puissante de sa position dominante, ne dit rien le temps de contempler ce corps à bas, offert et coupé de toute retraite. Le gentil Jeff l'avait à présent à sa merci, Lui, ce mignon petit Sud-Américain sans défense à présent bloqué s'il tentait de s'échapper. Il était trop tard à présent. Mais après tout, pourquoi voudrait-il faire une chose si stupide ?...

Pullman marqua un temps d'arrêt, fermant les yeux. Thanatos n'avait aucunement l'intention de partir, de le laisser sur sa faim comme bon nombre l'avait fait et qu'il avait dû corriger... Quand il releva ses paupières, son regard profond était redevenu un brin doux, conservant tout de même son éclat pervers. Mais cette envie de sadisme qu'il avait alors submerger s'était en partie éteinte. A présent, l'envie démesuré de l'entendre gémir son prénom, de voir son visage déformé par le plaisir, l'assaillait.

Son corps s'abattit délicatement sur celui du prostitué. Une espèce de grondement imperceptible sembla émaner de sa gorge alors qu'il s'était approché de celle de Than. Il prit son cou à pleines dents, les refermant lentement jusqu'à ne plus pincer qu'une petite partie d'épiderme. Sa langue dessina de nombreuses trainées jusqu'à son menton qu'il remonta pour atteindre ses lèvres. Il l'embrassa alors passionnément comme il aimait et savait si bien faire. Ses mains douces grimpèrent le long de ses flancs qu'il caressa doucement sans mettre fin à leur baiser. Les yeux fermés, il se concentrait pleinement sur ses autres sens... Ses mains glissant sur ce corps si désirable, sa langue enroulée à la sienne, son odeur si particulière, les montées irrégulières du chant de son souffle.

Ses mains étaient parvenues à ses hanches et elles dégringollèrent rapidement jusqu'aux creux de ses genoux qu'elles relevèrent jusqu'à son ventre. Il s'allongea alors totalement sur lui, faisant à présent passer ses coudes sous ses genoux.
Encore et toujours il l'embrassait.

Puis tout doucement, il retourna titiller son cou, mais ne s'y attarda pas. Alliant baisers effleurés et coups de langue, il parcourut le haut de son torse, se délectant du goût sucré de sa peau, avant d'arriver à un téton auquel il s'acharna tendrement comme un nourisson à celui de sa mère. Ses doigts experts allèrent tourner autour de celui qui restait seul avant de caresser à nouveau ses côtes pour venir se poser sur sa hanche qu'il agrippa. Son autre main fit de même avant de son visage de descende sur son ventre plat et doux. Du bout des lèvres, du bout des dents, il goûtait à ce met si spécial qu'était Thanatos.


(J'vais pas plus loin, c'est pas drôle d'aller trop vite XD)