Nom :Toyama
Prénom : Shinya Shuya
Surnom : Kotori ( Petit oiseau ), Shin, Toyaya-kun...
Âge : 16 ans
Date d'anniversaire : 14 Février, le jour de la Saint Valentin ^^
Signe astrologique : Verseau
Sexe : Masculin
Profession : Actuellement élève de seconde dans un Lycée Privé pour jeunes garçons
Statut social : Euh... Célibataire :/
Origines : Franco-japonaise : sa mère est japonaise et son père est eurasiatique. Sa grand-mère paternelle est française et son grand-père paternel était japonais. Ses grands-parents maternels sont tous deux japonais.
Pays natal : France
Ville natale : Annecy, Haute-Savoie
Nationnalité : Japonaise ou française selon le lieu où se situe le Lycée Suiryo ( C'est où ? ^^ )
Lieu de résidence : Idem
Famille :
- Père : Sunai Sanosuke Toyama
- Mère : Reika Takako Yuzuki Shimizu Chitose
- Soeur : Megumi Setsuke Toyama
Matières préférées : Le Français, la littérature, la Philosophie, les langues, les Arts et les Sciences.
Niveau scolaire : Shinya est très doué dans tous les domaines sauf quelques uns. Il a des difficultés en mathématiques, en chimie et en biologie.
Maladies et/ou allergies : Shinya est atteint par plusieurs allergies : l'herbe, la poussière, les acariens, les poils d'animaux, la moutarde et le gras. Il est aussi atteint d'une maladie où sa vie se voit comptée. Il a des malaises le plus souvent mais qui passent aussi vite qu'ils ne viennent.
Physique : D'apparence frêle, Shinya Shuya est un jeune garçon de taille moyenne à la corpulence faible doté d'une silhouette mince et svelte et d'une démarche assez fluide qui reste très naturelle. Ses cheveux blonds sont longs, fins, lisses et soyeux et il arbore une petite frange masquant parfois ses yeux. Il a de fins yeux de couleur bleue. Cependant, ce bleu reste étrange car il concentre un vert qui frôle le turquoise et un gris nuageux. On peut se perdre dans son regard profond comme si la foudre s'abattait sur nous. Les nuances de bleu et de gris pétillent son regard d'enfant plein de fougue. Etant très clairs, il lui arrive de plisser les yeux très souvent à cause de l'astre solaire créant ainsi un regard de malice et de défi. Shinya, dont les traits fins décrivent son visage angélique, ressemble trait pour trait à une jeune fille ce qu'il lui vaut un certain charisme. D'ailleurs, il lui arrive souvent d'être confondu avec une fille, c'est la première chose qu'on pense quand on ne le connait pas même si ses vêtements et ses gestes restent ceux d'un garçon.
Caractère : Indépendant d'esprit, profondément humaniste et courageux, Shinya est sympathique et attentionné. Il n'aime pas qu'on s'en prenne au plus démunis et fera en sorte d'aider les autres. Il s'oppose à tous ceux qui sont contre la nature et les animaux. Audacieux, ambitieux, intelligent et consciencieux, loyal envers ses amis et les gens qu'il prend comme modèle, Shinya a beaucoup de qualités mais aussi des défauts. Il a un caractère très fort, c'est ce qui fait qu'il sait s'imposer quand il le faut. C'est un battant, il ne baisse pas les bras même s'il sait que le combat est perdu d'avance, il n'abandonne jamais. Même si personne ne prend au sérieux son engagement, il continue. Malgré tout, il est sensible et vulnérable, même s'il ne le montre pas toujours. Shinya est très différent de l'image qu'il renvoie : il porte une sorte de masque qui cache ce qu'il est vraiment. Il montre une apparente assurance et une grande force de caractère : il ne se laisse jamais faire, il dit ce qu'il a à dire mais il est très sensible. Il est généreux, curieux, philanthrope et aime partager son savoir sans s'en vanter. Il est très bavard et aime parler, mais il est très timide avec les personnes qu'il ne connaît pas et se remet souvent en question. Sa compréhension, sa générosité et sa curiosité font de lui une personne amicale sachant garder son calme en toutes circonstances. Son apparente sérénité masque de violents combats intérieurs contre ses frustrations, ses sentiments et sa vie qui aboutissent à de véritables dépressions souvent déclenchées par de simples futilités.
Histoire : En France, ses parents étaient tous deux professeurs et s'étaient rencontrés lors d'un trajet en train, à l'âge de 18 ans ; son père, Sunai, partait pour la Savoie en direction d'Annecy alors que sa mère, Reika Takako, partait pour Chambery. Ils étaient tous deux dans le même wagon pour arriver à destination. Sa mère ayant froid, son père lui proposa de partager sa cape et ils se marièrent un peu plus de deux ans après, à 20 ans.
Ils quittèrent leur maison et leur travail afin de s'installer dans un petit village au Japon, leur pays d'origine, en bordure d'un grand fleuve. Sa mère n'était âgée que d'une vingtaine d'année quand elle apprit la merveilleuse et meilleure chose qui n'était arrivé dans sa vie : elle portait un enfant. Le couple était très heureux de cette nouvelle qui changerait leur vie. La période prénatale fut douloureuse, les contractions étaient d'ailleurs nombreuses vers les derniers mois. ils faisaient déjà les boutiques, choisissaient déjà des prénoms des deux sexes pour cet enfant, avaient déjà décoré une chambrée...
Le dernier mois fut terrible, si bien que l'enfant naquit prématurément. Ainsi, le 14 Février, une date qui ne nous est pas inconnue puisqu'il s'agit de la Saint Valentin, Shinya Shuya Toyama vit le monde dans une petite clinique du village. La période néonatale, qui s'écoule de la naissance à un mois, se passa assez bien. Les examens cliniques approfondis ne trouvèrent aucun problème à la naissance, vers la fin de la première semaine et dans le courant du premier mois. Les mois passèrent et l'enfant grandit. Tout se passait pour le mieux et il développa très vite ses capacités psychomotrices : il jouait avec les mains, souriait en guise de réponse, tournait la tête afin de suivre un quelconque objet, attrapait un objet qui lui était tendu et se maintenant assis, la tête droite, et sur le ventre, soulevant tête et épaules et en s'appuyant sur les avant-bras. Il était donc un tout petit bébé potelé qui ressemblait à un petit ballon rose coiffé de bonnets à pompons de différentes couleurs.
Sa soeur, Megumi, rejoignit la famille un an et onze mois après lui. Le jour de sa naissance était le plus ancien souvenir de Shinya ou, du moins, le plus ancien auquel il pût attribuer une date. Il se rappelle clairement jouer avec des peluches dans le salon pendant que son père faisait d'innombrables allées et venues entre le salon et la chambre où la mère de Shinya accouchait. Il sait que ce n'est pas une invention car sa mère lui a confirmé par la suite ces détails. Shinya conserve également un souvenir très net de son entrée dans la chambre de ses parents, un peu plus tard, la main dans celle de son père, où il découvrit sa mère allongée en chemise de nuit, à côté de sa petite soeur rayonnante, toute nue, la tête couverte de cheveux bruns et qui semblait avoir 3 ans.... S'il est clair qu'il avait assemblé ce curieux souvenir à partir d'informations éparses entendues durant son enfance, il est si net qu'il lui revient toujours à l'esprit lorsque il repense à la naissance de Megumi.
Maegumi avait les cheveux très bruns, voire noirs, et les yeux vert clair comme ceux de son père. Il avait toujours eu beaucoup plus de mérite que Shinya et avait toujours été plus belle et plus charismatique. À titre de compensation, Shinya pensait que ses parents avaient décidé qu'il fût le plus brillant. Shinya et Megumi n'aimaient pas ces étiquettes. Shinya voulait vraiment ne plus ressembler à une petite fille plongée dans ses livres alors qu'il était un garçon et Megumi n'appréciait guère, et à juste titre, que personne ne remarque qu'elle aussi avait quelque chose dans la tête. Ceci contribua sans aucun doute au fait qu'ils eussent passé les trois-quarts de leur enfance à se battre comme une paire de chats sauvages enfermés dans une toute petite cage. Megumi portait, et porte toujours, une minuscule cicatrice au-dessus du sourcil, souvenir d'une pile que Shinya lui avait lancée sans penser qu'elle ne l'esquiverait. Cette excuse ne sembla pas convaincre sa mère, qu'il n'avait jamais vue aussi furieuse.
Lorsqu'il eut quatre ans, ils quittèrent leur village de l'Ouest où ils habitaient pour s'installer dans une autre ville dans les plaines du Nord. Ils vécurent alors dans une petite fermette farfelue jumelée avec un grand escalier, ce qui leur donna l'occasion de jouer et rejouer encore et encore une scène située au sommet de la falaise au cours de laquelle l'un d'entre eux "basculait" de la marche la plus élevée en tenant les mains de l'autre et en le suppliant de ne pas le laisser tomber, proférant promesses mirifiques et menaces de chantage avant sa chute "mortelle". Ils trouvaient ce jeu très amusant et ne s'en lassaient pas.
Pendant les rares moments où ils ne se battaient pas, Megumi et Shinya étaient les meilleurs amis du monde. Shinya lui racontait des tas d'histoires et il arrivait même qu'il ne soit pas obligé d'écraser sa soeur pour la contraindre à tenir en place et à l'écouter. Souvent, ces histoires se transformaient en jeux, dont les personnages devinrent habituels. Shinya était extrêmement autoritaire lorsqu'il mettait en scène ces pièces sans fin, mais Megumi l'acceptait parce qu'il lui donnait généralement le meilleur rôle.
Il y avait de nombreux enfants de leur âge dans leur nouveau petit village dont un frère et une soeur dont la seule chose que Shinya se souvient est que le garçon en question avait un mouton en guise d'animal de compagnie et qu'un jour, il avait jeté une pierre sur Shinya, ce qui lui valut de la part de Megumi quelques bons coups d'épée en plastique sur la tête. Après tout, personne d'autre qu'elle n'avait le droit de lancer des choses sur Shinya.
La date du neuvième anniversaire de Shinya coïncida presque exactement avec la mort de sa grand-mère préférée, Hibiya. Il était certain que ce dernier deuil influença les sentiments du jeune Shinya envers le monde qu'il connaissait. À l'école, il ne s'y plaisait pas tellement. À vrai dire, il n'avait pas beaucoup d'amis alors il était certain que l'école ne lui plut pas du tout. Être assis toute la journée face au tableau noir, derrière des bureaux à cylindre comportant de vieux encriers, n'était pas la vision qu'il se faisait de l'école. Son bureau possédait même un deuxième trou creusé à la pointe d'un compas par le garçon qui l'occupait l'année précédente. Il avait manifestement oeuvré tranquillement hors de la vue du professeur. Shinya avait trouvé que c'était une sacrée réussite et qu'il s'était mis à agrandir ce trou à l'aide de son propre compas, si bien qu'au moment où il avait quitté cette classe, on pouvait y glisser sans difficulté le pouce.
Le pire événement de son adolescence fut la découverte de la maladie de sa mère, Reika Takako. Les médecins diagnostiquèrent chez elle une maladie du système nerveux central, la sclérose en plaques, lorsque Shinya avait douze ans. Si la plupart des personnes atteintes de sclérose en plaques connaissent des périodes de rémission, la maladie cessant d'évoluer pendant un certain temps, voire régressant, Reika Takako n'avait pas eu cette chance : à partir du moment où la maladie fut diagnostiquée, son état se dégrada lentement mais régulièrement. La plupart des enfants croient au fond d'eux-mêmes que leur mère ou leur père est indestructible. Apprendre que sa mère est atteint d'une maladie incurable constitua un choc terrible mais, même alors, Shinya n'avait pas pleinement réalisé ce que pouvait signifier ce diagnostic. Puis, survint un peu plus tard un événement qui changerait à jamais la vie de la famille : le décès de sa mère.
Ce fut une période très dure. Son père, sa soeur et lui étaient effondrés. Elle n'avait qu'une trentaine d'années et ils n'avaient jamais imaginé, probablement parce qu'ils refusaient de l'envisager, que Reika Takako les quitterait si jeune. Shinya se rappelle d'un sentiment d'opression, comme s'il avait eu la poitrine écrasée sous une dalle : la douleur au coeur était réelle.
