Je ne savais pas si il fallait créer un nouveau topic, enfin bon, voila^^"
Si quelque chose ne va pas je corrigerai 
Nom: Mudô - Sinclair [Mudô est le nom de sa mère et Sinclair celui de son père]
Prénom: Reina - Vincent - Akira
Surnom: Rei. Ses amis en Amérique l'appelaient Vince.
Âge: 17 ans
Date de Naissance: 12 Février
Matière préférée: Littérature, les langues.
Niveau scolaire: Doué puisqu'il a de bonnes notes sans avoir besoin de copier ses cours ou d'ouvrir ses livres. Malheureusement comme il aime sécher les cours, il est souvent mal vu des professeurs.
Caractère: Rêveur, beau parleur, sentimental… Rei est quelqu'un de particulièrement incernable et de secret, se livrant peu, mais en sachant toujours un bon rayon sur les autres. D'un état d'esprit plutôt léger sans qu'il soit pour autant un grand excité de la vie, il semble ne jamais se prendre au sérieux et possède un sens de l'humour prononcé bien que ce ne soit pas ce qu'on remarque en premier chez lui. Mature mais volage, il tient à cette liberté qu'il a acquit au fil des années et peut être violent lorsqu'il est question de spolier ses droits. Détaché de ce qui l'entoure, Reina est particulièrement doux même si il ne le montre pas souvent et il n'est jamais froid avec les autres, juste parfois un peu sec. Gentil, droit, il est très fin et intelligent, ainsi qu'un brin manipulateur, obtenant toujours ce qu'il désire, quitte à y consacrer tout son temps, du jour et de la nuit : habile dans ses contacts avec ses proches, il se révèle un bon confident et quelqu'un de stable sur qui on peut se reposer lorsque quelque chose va mal. La Paresse (avec un grand - P -) paraît être son plus grand défaut : il faut dire qu'avec cette manie de s'endormir partout et n'importe quand, on ne démêle plus le vrai du faux, surtout par rapport à sa maladie. En gros, l'anémie lui sert, auprès des personnes au courant, un peu de prétexte pour roupiller tranquillement dans son coin.
Physique: Grand (1m90) et plutôt athlétique en dépit de la finesse de son corps et de ses muscles, Rei est un joli garçon qui fait bien son âge, ni plus ni moins. Sa peau est très blanche, comme si elle n'avait jamais connu le soleil et lui donne un air délicat bien qu'il soit résistant comme un bœuf, son anémie mise à part. Doté de cheveux assez longs aussi doux et fins que de la soie, d'une lumineuse couleur châtain tirant sur le roux sous la lumière, il a aussi les prunelles d'une couleur fauve pailletée d'or dues à ses origines américaines. De son côté japonais, il n'a physiquement hérité de presque rien si ce n'est cette grâce qui le caractérise si bien, de même que la forme légèrement en amande de ses yeux. Pour terminer, son visage possède des traits d'une douceur un peu féminine bien qu'il n'ai pas un charme androgyne mais totalement masculin.
Maladie ou allergie: Anémique, mais en a tellement honte qu'il s'arrange pour que cela passe inaperçu
Un peu plus: Signe particulier: Son premier prénom est un prénom féminin
Signe physique: Il porte à l'annulaire droit une chevalière d'argent massif sur lequel est frappé le blason de la famille de son père. Il s'agit de deux lions entourant une épée surmontée d'une couronne.
Talents: Le sport même si il ne peut pas trop en faire, ainsi que la guitare à ses heures perdues. Parle couramment anglais, français et japonais.
Histoire:L'histoire de Reina commença lorsque James Sinclair, jeune américain en voyage linguistique à Tokyo fit la rencontre d'une étudiante japonaise sur le campus de l'université.
Ce jour là, il faisait particulièrement beau et beaucoup de couples révisaient tranquillement assis sur l'herbe où sur des bancs, bref, c'était un jour prompt à la détente et à l'amusement bien que la réussite estudiantine restait tout de même gravée dans les esprits. Parmi tous ces jeunes gens dont la réussite sociale n'était plus à prouver se trouvait une femme d'une vingtaine d'année, vêtue très simplement d'un jean et d'une chemise, ses longs cheveux d'une noirceur de jais ondulant capricieusement dans la courbe de son dos et autour de son visage : elle se nommait Eri et en était à sa troisième année de fac. Ses parents, Ryôsuke et Yoshiko Mudô se trouvaient être de riches industriels et elle-même était au sommet de la chaîne alimentaire de part son lignage ainsi que son intellect : car contrairement à plusieurs autres étudiants, la demoiselle avait réussi son entrée à Todai en toute beauté, avec d'excellentes notes et surtout sans le moindre piston. Cette réussite prenait toute son ampleur lorsqu'on savait que plusieurs première année avaient un, voire deux ou trois ans de plus qu'Eri. En bref, tout réussissait à cette charmante jeune femme puisqu'elle posait également pour de nombreux magazines qui vantaient sa classe et son "charme estudiantin" à tout va. De son côté, James n'était pas moins bien loti puisqu'il descendait d'une grande famille anglaise qui s'était établie en Amérique au début des années 20. Brillant élève durant toute sa scolarité, il accordait un tempérament d'une grande noblesse au visage d'ange qui l'avait rendu si célèbre dans son pays natal. Il avait été accepté à Todai car auparavant issu de Harvard qui avait fait suivre son dossier, au passage, excellent.
Comme promis, entre Eri Mudô et James Sinclair, ce fut le coup de foudre au premier regard, le "love at first sight" qui fait rêver pas mal de gens. Cependant, cela se passa d'une façon bien moins romantique que dans des films du style "Coup de foudre à Nothing Hill" : cette belle après midi, donc, le jeune homme faisait quelques passes de football américain en prenant bien soin de ne gêner personne, et il s'apprêtait à faire son super lancer, un lancer qui, soit disant, lui avait permit d'être capitaine de son équipe lycéenne : il fit un signe à Ken, le receveur, et lança la balle de toute sa force. Malheureusement ou plutôt, heureusement, quelque chose intercepta la dite balle, et ce quelque chose s'avéra être… La tête d'Eri qui traversait la pelouse pour aller à son cours de psychologie. L'effet fut, comment dire, foudroyant et la jeune femme tomba instantanément dans les pommes.
Lorsque cette dernière se réveilla, quelques heures plus tard, elle se trouvait dans l'infirmerie de la fac, endroit peu fréquenté en raison de l'indépendance des étudiants. Assit sur une chaise, à son chevet et à moitié somnolent, se trouvait un jeune individu à la blonde chevelure qui luisait sur ses épaules comme des fils d'or et à la peau légèrement ambrée qui n'avait rien de japonais.
Eri se redressa et effleura son front de ses doigts fins : de nature particulièrement fragile, elle avait peur que la balle ai laissé quelque trace disgracieuse dont il faudrait se justifier en rentrant à la maison : heureusement, il n'y avait rien à part une légère rougeur qui se transformerait sûrement hématome dans le courant du lendemain. Elle poussa un soupir et se leva, quand elle sentit une main ferme mais douce attraper son avant bras.
La jeune japonaise ne sursauta pas et posa les yeux sur le garçon qui était encore assit près d'elle.
" Je vous prierai de me lâcher. " lui dit-elle d'un ton qui se voulait froid et peu engageant alors que ses joues étaient d'un rose anormal.
James eu un sourire et il se leva à son tour pour prendre Eri par la taille, la pencher légèrement et lui donner un baiser langoureux. Celle-ci fut si surprise qu'elle ne réagit pas et se prit même au jeu en embrassant à son tour le jeune américain.
Puis, elle sépara ses lèvres des siennes pour sourire et lui chuchoter quelque chose à l'oreille.
" C'est parce que tu n'es pas d'ici que tu ne comprends pas ce que je te dis? "
Ce à quoi James répondit avec non moins d'insolence.
" C'est surtout parce que tes yeux disaient le contraire de tes mots. "
Eri se dégagea lentement et mit de l'ordre dans ses cheveux.
" Et bien merci, c'était très agréable. Je suis libre demain soir. Passe me prendre vers 18 heures! "
Puis, dans un dernier sourire, elle sortit.
Resté seul, James ne pu retenir un rire franc : il trouvait cette jeune femme bien moderne, mais aussi bien charmante.
La suite, tout le monde la connaît : quelques mois plus tard, James et Eri annoncèrent leurs fiançailles ainsi que leur emménagement à New York. Puis, encore quelques mois plus tard, ils firent un magnifique mariage dont le faste n'eu d'égal que la splendeur, conviant le gratin des sociétés américaines et japonaises.
Puis, les tous jeunes mariés partirent en voyage de noces à Santorin, en Grèce. Ils nageaient dans le bonheur et lorsqu'ils revinrent, Eri était enceinte de leur premier enfant.
D'après les échographies, il s'agissait d'une petite fille parfaitement bien formée et en pleine santé, ce qui réjouissait les futurs parents au plus haut point. D'ailleurs, ils avaient même choisit un nom pour leur petite fille, elle s'appellerait Reina. Malheureusement (il y a toujours un hic, il faut croire), durant son cinquième mois de grossesse, la jeune femme eu un grave accident qui remit en cause la maternité. C'était un soir de Décembre particulièrement maussade et gris, et Eri, qui était sortie acheter le pain avait hâte de rentrer chez elle auprès de son époux et de leur chien, Karan. Elle s'arrêta au passage piéton et pensa au dîner de famille qui devait avoir lieux le lendemain : tout en avançant sur la route, elle se dit qu'il faudrait peut-être prévoir plus de champagne si la famille de son mari décidait de venir.
C'est alors qu'un crissement de pneu retentit à ses oreilles.
La dernière image qui s'imprima sous les paupières d'Eri avant qu'elle ne sombre dans l'inconscient fut le rouge pétant d'une voiture de sport qui tentait tant bien que mal de freiner pour l'éviter.
Comme deux ans auparavant, Eri ouvrit les yeux sur la silhouette endormie de son mari, assit à ses côtés. Elle n'avait cependant plus aucun souvenir antécédent à l'accident et ce fut avec grand père qu'elle reconnu James.
Les médecins diagnostiquèrent une perte de mémoire complète due au choc et à la violence de l'accident et prescrivirent le plus grand repos ainsi que la plus grande tranquillité.
Bien sur, celui qui souffrait le plus, c'était James : il avait perdu sa fille, et d'une certaine manière sa femme puisque c'était à peine si cette dernière se souvenait de son prénom, aussi, commença t-il à s'assombrir durant cette période et même si il continuait d'abreuver Eri d'amour et de belles paroles, il se faisait plus triste chaque jour qui passait.
Vint enfin le miracle et le retour de la mémoire de la jeune femme en même temps que l'annonce de son second enfant à venir : cette fois ci, James fit tout pour que la grossesse se passe sans aucun problème, allant même à enfermer sa femme dans ses appartements pour l'empêcher de sortir "risquer sa vie et celle de leur fille", comme il le disait à chaque fois. Car pour l'américain, il ne faisait absolument aucun doute que leur bébé à naître serait une fille : il devait l'être afin de remplacer leur première petite morte durant l'accident, avant même d'avoir vu le jour.
Or, cette situation n'était plus gérable pour Eri qui attendait impatiemment la naissance et lorsque ce jour vint enfin, elle se sentit délivrée du fardeau que son mari avait mit sur ses frêles épaules.
Naquit un beau garçon en pleine forme qui porta tout de même le nom de Reina, donné par son père. Ce dernier n'avait pas perdu l'espoir d'avoir une fille, aussi décida t-il de s'occuper de l'éducation de son enfant (il ne disait jamais son "fils") lui-même. Il acheta une poupée à Reina, des bavettes fleuries, et même des chaussons et des bonnets roses.
Eri était la seule témoin de la folie qui avait prit le pas dans la tête de son époux, mais elle ne disait rien de peur de le contrarier. C'est donc ainsi que grandit notre petit Rei, élevé comme une fille. La supercherie aurait pu continuer longtemps si subitement, à l'âge de 5 ans, le garçon n'avait pas découvert son état de membre des représentants du sexe masculin.
Il s'opposa pour la première fois à son père, mais aussi pour la dernière fois puisque Eri se sépara de James et obtint la garde de Reina. Elle l'emmena vivre dans la propriété de ses parents et ce dernier n'eu plus jamais aucun contact avec son père même si son souvenir reste vivace dans son esprit.
Les années passèrent à la vitesse d'un battement de cils et le petit garçon un peu traumatisé par l'attitude paternelle devint un jeune garçon stable, puis un adolescent rayonnant.
C'est d'ailleurs à quinze ans que Reina (plus souvent appelé Rei) eu sa première histoire d'amour : elle s'appelait Oyuki et était belle comme une princesse de compte de fée. Faisant honneur à son nom, sa peau était blanche et pure comme la neige, ses cheveux d'une longueur interminable et noirs comme le jais, tandis que ses yeux étaient d'un bleu gris étoilé incroyable pour japonaise pure souche. C'est à cette période que Rei découvrit son anémie, en voulant arriver premier au cross organisé par son école juste pour les beaux yeux d'Oyuki. Il s'évanouit avant même d'atteindre la ligne d'arrivée et la belle demoiselle le laissa tomber comme une vieille chaussette pour s'éprendre du gagnant, le capitaine du club de Kendo.
Le cœur brisé, Reina décida alors de changer d'établissement et sa mère l'inscrivit dans une école éloignée de la civilisation où son fils chéri serait à ses aises, dans le calme de la montagne, mais aussi loin des filles puisqu'il s'agissait d'un établissement de garçons.
Et c'est ainsi que Rei fit son entrée au lycée Suiryo où il se forgea rapidement une réputation de gros flemmard un peu fou, mais aussi de doux rêveur dont l'amertume laissait parfois pantois.
. Et aussi parce que j'aime beaucoup Lawful Drug :p)