Nom: Hendrix
Prénom: Louis
Surnom : Lou
Âge: 15 ans
Matière préférée: Musique
Niveau scolaire: Normal … Mais il se fiche pas mal de ses études
Caractère: Lou n’est pas très difficile à vivre. En général il à bon caractère et s’entend avec tout le monde. Charmant, charmeur parfois, il aime plaire et aguicher, tout en se donnant des airs faussement timides qui lui vont à merveille. Heureux de vivre, il est cependant très pessimiste et même assez masochiste. C’est un garçon futile et il est aussi simple de gagner ses sentiments que de les perdre. Pourtant il n’en reste pas moins sensible … Il faut justement se méfier de sa fragilité, car il peut en profiter lors de ses pulsions « autodestructrices » pour se blesser lui même.
Ouvert à tout et malheureusement très facilement influençable, il suit qui lui plaît en faisant les mêmes erreurs.
Physique: Louis est un garçon petit et très mince, particulièrement fragile et de faible constitution. Il est cependant agile et très souple, féminin par son apparence, sa démarche, ses gestes … Il porte une rangée d’anneaux en or blanc à l’oreille gauche et un scorpion noir à l’oreille droite. Souvent paré de nombreuses bagues et bracelets, il accentue sa féminité en se maquillant et en portant des vêtements plus ou moins moulants.
Ses cheveux dorés, mi-longs et bouclés sont volontairement coiffés en bataille et ses yeux d’un turquoise très pâle sont encadrés d’une fine paire de lunettes rectangulaire à la monture noire.
Sa voix est encore claire pour un adolescent de quinze ans, ainsi il se montre doué pour le chant.
Histoire: Les parents de Louis vivaient à Paris. Ils n’avaient qu’un seul enfant, mais ne trouvaient pas le temps de s’en occuper … C’est pour cette simple raison que le petit Lou fut élevé à Londres par son richissime oncle William Hendrix, plus couramment appelé Bill. Il n’avait que trois ans lorsqu’il vit l’Angleterre pour la première fois. Ses parents, qu’il ne connaissait que très peu, ne lui manquèrent absolument pas et il grandit donc dans le luxe.
Bill, pianiste et chef d’orchestre, était un homme un peu étrange, aussi bien connu pour sa fortune que pour son brin de folie. C’est pourquoi certains furent quelque peu inquiets en apprenant qu’il avait désormais à sa charge un enfant à élever … Pourtant c’était un homme très intelligent, et il s’occupa lui même de son éducation, ceci jusqu’à son entrée au collège.
Il apprit à son neveu tout ce qu’il était bon de savoir. L’Anglais, le Français, les mathématiques, la géographie et l’histoire … Sans négliger les arts et le sport. Bien sur, pensez bien que toutes ses matières n’intéressaient pas forcément Louis. Vers ses sept ans, il commença en effet à montrer ses préférences pour les langues, la gymnastique et la musique, en particulier le violon.
Ainsi dès son plus jeune âge, le petit français fut initié à la musique, qui passionnait son oncle. Alors pendant que ce dernier s’asseyait sur son tabouret, Lou, lui était installé sur la surface noire et laquée du piano à queue. Et là, il jouait inlassablement de son violon en bois de rose, que lui avait spécialement fait faire William. Et les années passèrent, voyant grandir le petit français, qui se montra être un enfant discret, effacé mais très ambitieux.
Un jour, oncle Bill (qui était un homme très affectueux) fit quelque chose qu’il n’avait encore jamais fait. C’était le jour des dix ans de Louis, et il était encore assis sur le piano, à jouer du violon. Ses longs cheveux blonds cascadaient sur ses épaules, alors que la tête légèrement inclinée, il offrait passionnément toute sa concentration à son instrument. Bill s’était silencieusement posté devant lui, observant avec amour son petit visage laiteux. L’air de rien, il posa ses mains sur les genoux de son neveu, les laissant glisser sur ses cuisses et revenir. Il continua quelques secondes, alors que le gosse imperturbable ne cessait de jouer. La voix grave du chef d’orchestre finit cependant par couper l’air du violon.
« Aimes-tu quand je te fais ça ? »
Oncle Bill parlait toujours avec beaucoup de respect, et il n’était jamais violent. Sa voix était toujours douce, parfois, Lou avait l’impression en l’écoutant, qu’il lui parlait comme à une maîtresse. Seulement oncle Bill n’aimait pas les femmes, et faisait tout pour en éloigner son neveu, afin de le garder toujours auprès de lui …
Louis fixait les prunelles turquoise de William, éternellement admiratif bien qu’en cet instant, une forte dose d’incompréhension perçait son regard ingénu et innocent. Ses mains noueuses allaient et venaient toujours sur ses cuisses blanches que ne couvraient pas son short court, et il finit par hocher doucement la tête de haut en bas.
« Tu aimes … Puis-je continuer ? »
De nouveau, Louis resta interdit. Oncle Bill était étrange aujourd’hui … C’était sûrement un nouveau moyen de lui fêter gentiment son anniversaire. Encore une fois, le gosse fit oui de la tête et son oncle lui reprit son violon pour le poser sur le côté. Il pressa les longues mains de pianiste derrière ses épaules pour l’approcher de lui, puis les reposa en douceur sur ses jambes, avant de presser longuement ses lèvres sur celles de son protégé.
Ces attouchements se renouvelèrent régulièrement. Jamais Louis ne devrait parler de cette relation, parce que d’après oncle Bill, c’était un secret. Et comme il lui faisait entièrement confiance, Louis ne devait pas briser le secret. De toute façon, il n’en avait aucune envie. Il aurait été faux de dire qu’il n’aimait pas leurs embrassades, bien au contraire. Parfois, il allait lui même cherche son tuteur et le forçait presque à le toucher de nouveau.
La vie continua donc ainsi, jusqu’à ce que le jeune garçon entre dans sa onzième année. Bill, qui n’avait pas vraiment le choix, l’inscrivit donc dans un collège privé où il serait pensionnaire et ne fréquenterait que des garçons. A l’époque, il avait été assez naïf pour penser que son cher neveu ne chercherait pas à se faire aimer de quelqu’un d’autre que lui.
Justement, le fait de voir des garçons de son âge plut beaucoup à Louis. Petit, fragile et délicat, beaucoup d’entre eux étaient ravis de le défendre, de le protéger comme une petite amie qu’ils ne pouvaient pas avoir dans un établissement comme celui-ci. Ce genre de relation effémina beaucoup le français, qui se plut très vite à porter bijoux et vêtements moulants, juste pour aguicher ses petits camarades. Et ce fut très efficace … Pendant une période, les petits amis se suivirent, sans que l’un d’entre eux ne reste vraiment dans le cœur du blondinet, qui se lassait vite et s’amusait des amours d’un soir.
Dans le collège, il y avait un conservatoire, où Louis se rendait régulièrement. Il jouait toujours de son violon, qui lui rappelait malgré tout son cher Bill. Puis on ouvrit une chorale … Le français s’avéra être particulièrement doué pour le chant, lui qui contrairement à un grand nombre des pensionnaires, gardait toujours sa voix claire et la travaillait avec une fierté presque arrogante devant ses « amoureux ».
Mais la fin de cette belle époque arriva bien vite, et Louis dut retourner chez son oncle. Ce fut bien sûr avec plaisir qu’il reprit goût à ses caresses, plus entreprenantes maintenant qu’il était en âge d’apprécier réellement … Mais hélas, nouvelle séparation. Louis devait bien sûr continuer ses études et une nouvelle fois, Bill lui choisit un lycée privé fréquenté uniquement par la gent masculine, Suiryo.
Maladie ou allergie: Allergie au soleil et myopie
Un peu plus: Lou est maître d’un petit rat albinos appelé Cristal.
